21/06/10

La Chartreuse de Parme 3

Continua o Comte Mosca della Rovere:

Je dirais plus: ici il faut être sincère, ma gaieté ne laisse-t-elle pas entrevoir, comme chose toute proche, le pouvoir absolu... et la méchanceté? Est-ce que quelquefois je ne me dis pas à moi-même, surtout quando on m’irrite: Je puis ce que je veux? Et même j’ajoute une sottise: je dois être plus heureux qu’un autre, puisque je possède ce que les autres n’ont pas: le pouvoir souverain dans les trois quarts des choses... Eh bien! Soyons juste; l’habitude de cette pensée doit gâter mon sourire... doit me donner una ir d’égoïsme... content...Et, comme son sourire à lui (Fabrice) est charmant! Il respire le bonheur facile de la premiere jeunesse, et il le fait naître.

(...) En croyant raisonner je ne raisonne pas; je me retourne seulement pour chercher une position moins cruelle (...) Puisque je suis aveuglé par l’excessive douleur, suivons cette règle, approuvée de tous les gens sages, qu’on appelle prudence.

Neste excerto intenso e perturbantemente lúcido o Comte Mosca apercebe-se de que o poder (je puis ce que je veux) que lhe vem da presença na corte (onde se fazem fort villaines choses) e da sua grande influência junto do monarca, o deveriam fazer “heureux”, mas não. Afinal o poder mancha-lhe o sorriso e a sua alegria é tingida pela maldade, até pela dor excessiva, ou a ironia, sinais de uma inocência há muito perdida. Sobra-lhe um conforto: os homens que, apesar da cegueira do sofrimento, da dor e da desilusão, conseguem aprender a ser sábios, substituem a inocência perdida com o cultivo da prudência.

Stendhal, La Chartreuse de Parme

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